Comparée aux énergies fossiles, sa durée de reconstitution est considérablement plus rapide (quelques années contre plusieurs millions voire centaines de millions d’années pour le pétrole).
Le CO2 émis pendant la combustion, dans un poêle à bois par exemple, sera absorbé par les arbres lors de leur croissance, par photosynthèse.
De plus le CO2 émis par le bois lors de sa combustion est équivalent à celui qu’il aurait dégagé lors de sa décomposition en forêt. On estime dès lors que son bilan carbone est neutre, d’autant qu’il est en général produit et extrait localement, son transport n’ayant qu’un impact relatif.
La forêt couvre en France près d’un tiers du territoire national. Son exploitation est très encadrée. Chaque prélèvement est compensé par de nouvelles plantations, assurant ainsi un renouvellement continu, qui se révèle même légèrement excédentaire.
Habitat naturel de multiples espèces animales et végétales, incitant à de longues balades en famille, loin de l’agitation de nos centres urbains, la forêt est donc aussi un lieu de production et d’exploitation, contribuant à la protection de notre environnement. Ainsi, le bois énergie représente en 2010 en France, environ 60 000 emplois, directs ou indirects, et 4% de la production totale d’énergie, soit la deuxième énergie renouvelable après l’énergie hydraulique.
L’énergie bois est donc ainsi considérée comme une énergie renouvelable et écologique.
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